Cet article a été écrit lundi mais a été publié aujourd'hui seulement par le Hufftington Post. En raison de ce délai, l'article n'est pas à jour en ce qui concerne l'avalanche des déclarations. En revanche, l'analyse globale reste valable.
Le 31 août, Budapest a extradé Ramil Safarov, un meurtrier azerbaïdjanais purgeant sa peine en Hongrie, vers son pays d'origine provoquant ainsi une grave crise avec l'Arménie. Celle-ci, habituellement peu encline aux mesures radicales, n'a cette fois-ci pas hésité à rompre immédiatement ses relations diplomatiques avec la Grande Plaine.
En 2006, la justice hongroise avait jugé et condamné le lieutenant Safarov à 30 ans incompressibles de prison - la perpétuité - pour le meurtre en Hongrie du lieutenant arménien Gourguen Markarian. Les deux hommes avaient été fortuitement réunis dans ce pays en février 2004 à l'occasion du "partenariat pour la paix" - un programme de formation de l'Otan destiné à améliorer les relations de l'Alliance atlantique avec les pays de l'ancien bloc de l'Est.
A cette occasion, Safarov avait froidement décapité Markarian à la hache alors que celui-ci dormait.
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