Alors que les économies européennes sont exsangues, l'Europe sait toujours trouver de l'argent pour des programmes inutiles, voire néfastes. Dernier exemple en date, le prêt magnanime accordé par la Banque Européenne d'Investissements (BEI) à la Turquie.
Prêt de 500 millions d'euros vont ainsi servir à l'économie "intelligente" de ce pays. Le communiqué de la banque européenne conclut même en précisant qu'en 2011 " la BEI a prêté au total 2 milliards d’EUR en faveur de projets réalisés dans tous les secteurs clés de l’économie du pays, ce qui a permis à la Turquie de rester au premier rang des pays extérieurs à l’UE bénéficiaires de prêts de la BEI."
Ainsi donc, alors que nos économies ont tant besoin de liquidités vitales et que l'Union européenne se montre si sourcilleuses à l'égard de gouvernements tels que ceux de la Grèce, de l'Espagne ou de l'Italie, elle accepte sans sourciller de verser en pure perte l'argent des contribuables européens à un Etat qui occupe militairement une partie du territoire de l'Union et qui profère régulièrement divers types de menaces envers une Europe sommée de capituler devant ses exigences d'adhésion.
Fait aggravant, l'une des banque récipiendaire de la manne européenne est la Ziraat Bank, un établissement suspecté d'avoir construit sa fortune sur la spoliation des victimes du Génocide des Arméniens. A l'instar d'autres établissements turcs, la Ziraat Bank fait en effet l'objet d'une plainte en nom collectif (class action) aux Etats-Unis pour le vol des centaine de milliers de personnes assassinées entre 1915 et 1918 dans le cadre de ce génocide.
A l'issue de la Première Guerre mondiale, les experts avaient estimé à vingt milliards de francs-or de 1914, le montant du préjudice subi par la nation arménienne en raison du génocide commis par l'Etat turc. Cette somme représenterait aujourd'hui plusieurs centaines de milliards d'euros.
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