Exactement, c'est difficile à dire mais on peut affirmer de manière globale qu'en s'obstinant à renverser un régime autoritaire, l'Occident fait preuve d'une singulière désinvolture. Car, si on sait ce dont on veut se débarrasser, on prête semble-t-il peu d'attention à ce que l'on risque de "gagner". A en croire les grands médias, la situation serait d'un simplicité biblique: d'un côté Bashar el Assad, un infâme dictateur aux abois et ses séides refusant toute avancée démocratiques à des citoyens privés de leurs droits. De l'autres, sur le terrain, des rebelles généreusement considérés comme des "combattants de la liberté" et, opérant de l'étranger, un fantomatique " Observatoire syrien des Droits de l'Homme " très opportunément apparu à Londres pour nous rapporter - et lui seul - les innombrables méfaits allégués du gouvernement syrien ainsi qu'un providentiel Conseil National Syrien basé à I...
Considérations inactuelles d'un bon Européen