La destruction par l'Azerbaïdjan de l'Artsakh arménien et l'épuration ethnique qui l'a caractérisée m'ont conduit à accorder plusieurs interviews où à répondre favorablement à des demandes de tribunes. Un privilège dont je me serais bien passé, vu la catastrophe humaine et politique qui l'a causé. Voici ces contributions: Le nouveau génocide des Arméniens en Artsakh : tous coupables (02 octobre) TRIBUNE. Un collectif de défenseurs de la cause arménienne dénonce l’aveuglement général et le déclin du courage des élites après l’attaque de l’Azerbaïdjan contre l’Artsakh (ou Haut-Karabakh) Lire la suite sur le Journal du Dimanche L. Leylekian : [Artsakh] « Nul ne peut nier l’intention génocidaire » (09 octobre 2023) Que de terribles images ! Sur les routes, des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants. Fuyant la misère à laquelle les assigne l’ennemi azéri, ils doivent quitter leur terre. Celle de leurs ancêtres. Leur faute, un siècle après le
Lamentations sur les ingénieurs du chaos Les essais nous en disent parfois plus sur leurs auteurs que sur le sujet qu’ils traitent. C’est peut-être le cas de l’analyse publiée en 2019 par Giuliano da Empoli aux Editions Lattès. « Les ingénieurs du chaos » - puisque c’est son titre – est un petit ouvrage qui se dévore d’autant plus rapidement que la plume alerte et élégante de son auteur vient comme renforcer la thèse qu’il entend défendre : en un mot les mouvements « nationaux-populistes » - du Mouvement cinq étoiles à Trump en passant par Orban et la campagne pour le Brexit– auraient connu le succès que l’on sait par l’exploitation optimale des réseaux sociaux, en détournant les algorithmes qui les caractérisent au profit des thèses politiques « illibérales » de ces acteurs ou de ces lignes politiques . La démonstration est impeccable et elle se lit même avec passion par le ton d’enquête policière que lui confère l’auteur du « mage du Kremlin », en nimbant agents d’influence et aut